Joseph Julien DROUIN (1818 - 1866), son testament

La semaine dernière (cf. message de 04.03.2009), vous avez pu lire un article consacré à Joseph Julien DROUIN, "notre" curé de Congé des Guérets. Mais, aujourd'hui, avant de vous parler de ses "dispositions testamentaires", je vais quand même vous le situer dans l'Arbre, pour ceux qui ne sauraient pas trop bien d'où il vient.

Joseph Jean Julien DROUIN (le maire de René) et Marie LEVERRIER, mariés en 1816, ont eu 4 enfants :

• Joseph Julien DROUIN, né en 1818 à René, "notre" curé de Congé des Guérets
• Alexandre François Noël DROUIN, né en 1820 à René, le mari de Louise Françoise LEMAITRE, le père de Louis Arsène Marie DROUIN (médecin et maire de Beaumont) notamment
• Eugène Denis Noël DROUIN, né en 1821 et décédé en 1827 à René, à l'âge de 6 ans
• Marie Elizabeth DROUIN, née en 1824 et décédée en 1842 à René, à l'âge de 17 ans 1/2

A la mort de Joseph Julien DROUIN en 1866, Alexandre DROUIN, son frère, est donc son seul et unique héritier (Marie LEVERRIER, leur mère, étant décédée en 1832, et Joseph Jean Julien DROUIN, leur père, en 1848).

Dans son testament olographe du 12.01.1860, Joseph Julien DROUIN avait écrit : "Si la mort me surprend avant la reconstruction de l'Eglise de Congé des Guérets, je laisse la somme de douze mille francs pour continuer cette oeuvre que je désire ardemment,..."

Ainsi, grâce à la décharge de legs, retrouvée dans les papiers de famille, et faite par la fabrique de l'Eglise de Congé des Guérets à Alexandre DROUIN en juin 1869, on apprend que celui-ci "a consenti purement et simplement à l'exécution du testament de son frère et fait la délivrance des legs qui y sont contenus aux charges de droit sous la seule réserve du calice dépendant de la succession de feu M. le Curé Drouin".

Quelqu'un dans la famille aurait-il entendu parler de ce calice ? Quelqu'un saurait-il ce qu'il est devenu ?

Pour en revenir au testament, la décharge de legs nous apprend que Alexandre DROUIN a respecté la volonté de son frère et reversé les 12 000 francs pour la reconstruction de l'église, ainsi que la somme de 4 000 francs pour "le traitement des desservants successifs de la dite paroisse, à la charge de faire célébrer chaque année à perpétuité vingt messes recommandées".

En tout cas, si quelqu'un sait comment retrouver la trace du calice, je suis tout ouïe !...

A bientôt !

Lucie