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La Généalogie de Lucie

Derniers commentaires
19 juillet 2009

Patience, patience....

Petite pause à la recherche de nouvelles infos

je_cherche

pour mieux revenir

avec d'autres scoops sur nos ancêtres !!

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8 juin 2009

Quelques notes poétiques ....

En effet, aujourd'hui j'ai décidé de vous laisser méditer sur une annotation que le Curé Noël DROUIN (probablement de la famille, mais que je n'ai pas encore formellement raccroché à nos branches) a laissé sur le registre paroissial de Saint Longis en 1699, très exactement entre le 31 Août, date du baptême précédent, et le 14 Septembre, date du baptême suivant :

"Ah par quel sort cruel le ciel reçoit-il joint

deux coeurs que l'un pour l'autre il ne destinait point"

Je vous laisse imaginer les raisons pour lesquelles il a décidé d'inscrire cette mention dans le registre.... Et si vous avez des idées, n'hésitez pas à les partager !....

Bonne réflexion !

Lucie

Source : AD72, registres paroissiaux Saint Longis, BMS 1692-1725, 1727-1770, vue 30/177 (page de gauche)

1 juin 2009

Une plaque, une place, deux cousins

Alors que j'étais toujours sur la piste de Ernest Abel Albert GAIGNARD et que je cherchais à en savoir un peu plus sur sa vie (cf. mes messages précédents des 7 mai, 14 mai et 20 mai derniers), l'idée m'est venue que le moyen d'en découvrir peut-être encore un peu plus sur lui était d'aller inspecter le cimetière de Rouessé Vassé, sa commune d'origine.

En effet, une mention quelconque sur une tombe ou un monument aux morts pouvait peut-être me lancer vers de nouvelles pistes. D'autant plus que cette idée a atteint mon petit neurone par un beau matin d'un week-end sarthois où les Archives Départementales étaient fermées et ne pouvaient donc me renseigner ! Ne restait plus que la visite au cimetière, en attendant mieux.

Et me voici donc partie sur les routes sarthoises, destination Rouessé Vassé ! Pour bien comprendre la suite des événements, il faut toutefois que je vous précise un détail qui a toute son importance dans cette histoire : les visites de cimetières à la recherche d'un indice même infime étant une véritable passion pour tout-un-chacun, mes chers parents décidèrent de m'accompagner dans cette folle épopée, avec un en-train et une joie absolument non dissimulés bien sûr !

C'est ainsi que notre joyeuse équipe s'approchait de Sillé le Guillaume, ma chère Maman au poste de pilotage, mon cher Papa concentré à lire la carte routière en braille et Bibi à l'affut du moindre détail à relater sur ce blog, tous trois baignés par le doux et chaud soleil sarthois. Quand, patatra, nous loupâmes l'embranchement pour le "périphérique" de Sillé le Guillaume qui devait nous mener directement à notre destination sans passer par les interminables embouteillages du centre-ville.

Ce petit râté routier a donc non seulement suscité une de ces discussions familiales apaisantes dont nous avons le secret, mais nous fit aussi passer par le centre-ville tant redouté. Quand, tout à coup, mes gênes paternels se sont manifestés, ont déclanché un relèvement de ma paupière gauche et m'ont fait remarquer la plaque de la place que nous étions en train de traverser : la Place de la Résistance de Sillé le Guillaume.

Place_de_la_R_sistance

               

Ainsi donc, voici la confirmation officielle que Ernest Abel Albert GAIGNARD était un résistant de la région de Sillé - Rouessé Vassé. Comme je l'avais fait pour notre "cousin", l'envie me prit de trouver quelques informations sur les trois autres hommes mentionnés sur cette plaque, à partir des sites internet que j'avais déjà visités pour trouver les détails de la déportation de Ernest Abel Albert GAIGNARD.

Et là, quelle ne fut pas ma surprise de trouver que le Docteur Jean Pierre Marie LUCAS-FONTAINE, né le 10 janvier 1895 à Sillé le Guillaume, est le fils de Pierre Henri Marie LUCAS-FONTAINE (né lui aussi un 10 janvier, en 1850) et d'une certaine ... Marie Geneviève GAIGNARD !

Quleques vérifications et quelques clics plus tard : Ernest Abel Albert GAIGNARD est le cousin au 7ème degré de Marie Geneviève GAIGNARD ! En effet, ils ont un couple d'ancêtres en commun : Luc GAIGNARD et son épouse Etiennette LEPERD sont des ancêtres à la 7ème génération à la fois de Ernest Abel Albert GAIGNARD et de Marie Geneviève GAIGNARD.

Pour voir leur lien de parenté, cliquez ici : Parenté Ernest Abel Albert GAIGNARD - Marie Geneviève GAIGNARD

Nous, nous descendons de la même branche GAIGNARD que Marie Geneviève GAIGNARD. En effet, en prenant comme base le docteur de la famille, Louis Arsène Marie DROUIN est un cousin au 6ème degré de Marie Geneviève GAIGNARD ; autrement dit, Jacques GAIGNARD et sa femme Louise Renée Françoise TRUDELLE sont des ancêtres à la 6ème génération des deux cousins, Louis Arsène Marie DROUIN et Marie Geneviève GAIGNARD. Le fameux Jacques GAIGNARD étant le fils de Luc GAIGNARD mentionné plus haut, bien sûr !

Pour voir notre lien de parent, cliquez ici : Parenté Louis Arsène Marie DROUIN - Marie Geneviève GAIGNARD

Notre deuxième "cousin" dans cette histoire, Jean Pierre Marie LUCAS-FONTAINE a été déporté en Allemagne par le convoi du 04.06.1944 au départ de Compiègne et à destination du camp de concentration de Neuengamme (comprenant 2062 hommes), où il sera le matricule n°34114. Il est ensuite interné au camp de Watenstedt, puis de Ravensbrück. Il revient en France, et meurt en 1948.

Dans le même convoi du 04.06.1944, se trouvent les deux autres hommes inscrit sur la plaque de la Place de la Résistance de Sillé le Guillaume : Jean / Fernand QUINTARD (né le 22.08.1887 à Saint Vincent la Chatre -79- et décédé le 16.01.1945 au camp de concentration de Neuengamme) et Pierre QUINTARD (né le 29.09.1920 à Sillé le Guillaume, décédé en 1946 ?).

Je pense avoir retrouvé quelques membres de la famille de nos cousins. Si j'arrive à avoir une réponse d'eux, je vous fais signe bien sûr !

A bientôt,

Lucie

20 mai 2009

Gardelegen, le 13 Avril 1945

Lorsque que j'ai lu en marge de son acte de naissance que Ernest Abel Albert GAIGNARD était décédé à Gardelegen le 11 avril 1945, j'ai aussitôt cherché à obtenir des informations sur ce lieu, Gardelegen, en Allemagne. Et quelle ne fut pas ma surprise de trouver de nombreux sites où était mentionnée la "tragédie de Gardelegen", tragédie qui s'y était déroulée en Avril 1945 !!

J'ai donc voulu en savoir plus sur cette tragédie car notre "cousin" faisait peut-être partie du millier de victimes de ce massacre. Alors, je ne vais pas refaire l'Histoire et vous raconter, sûrement maladroitement, ce qui s'est passé dans cette région allemande en Avril 1945; d'autant plus que j'ai réussi à trouver sur le site PERSEE (dépendant du Ministère de la Jeunesse, de l'Education Nationale et de la Recherche) un article écrit par André SELLIER, paru dans le numéro de janvier-mars 1999 de Vingtième Siècle - Revue d'Histoire, et intitulé : "L'évacuation de Dora et la tragédie de Gardelegen".

Cet article est avant tout la critique d'un livre écrit précédemment par M. Goldhagen. Mais, pour expliquer les incohérences du livre, André SELLIER reprend chronologiquement chacun des événements survenus entre fin Mars et mi Avril 1945 dans cette région. Ainsi, il explique l'évacuation par les Allemands des camps de concentration de la zone de Dora à l'approche des troupes américaines, le cheminement des différents convois de prisonniers, et enfin l'immobilisation de deux convois à Gardelegen bloqués par l'avancement des Américains. Les autorités allemandes locales décident alors que le millier de prisonniers présent à Gardelegen sera enfermé dans une grange à laquelle les Allemands mettront le feu le 13 avril 1945. Il y aura 1016 victimes et une petite poignée de rescapés.

Pour ceux que cela intéresse, je vous laisse lire ci-dessous l'article d'André SELLIER pour connaitre plus précisément ces événements.

Ernest Abel Albert GAIGNARD  ne fait pas partie des 1016 victimes puisqu'il est décédé le 11 et non pas le 13 Avril 1945, jour de la tragédie. Une chose est sûre cependant, notre "cousin" faisait bien partie de l'un des 5 convois dont il est question dans l'article, peut-être le premier, celui qui est parti directement du camp de Dora.

D'après les annotations en marge de son acte de naissance, Ernest Abel Albert GAIGNARD  est mort à Gardelegen, mais le 11 avril, donc avant l'incendie de la grange. Selon les autres sites déjà évoqués dans mon message précédent, il est décédé, toujours le 11 avril, mais à Dora. Or le camp de Dora était déjà évacué à cette date. Donc, notre "cousin" est plus probablement décédé au cours de l'acheminement de son convoi parti de Dora et à destination d'un nouveau camp de concentration.

Henri LEFEUVRE, l'ancien maire du Mans jusqu'en 1941, alors entré dans la résistance avec ses deux adjoints, aurait été arrêté et déporté en Allemagne en 1944 et serait l'une des victimes de la grange de Gardelegen, d'après le site internet de la mairie du Mans.

Cliquez ici pour lire l'article de André SELLIER.

A bientôt,

Lucie

14 mai 2009

Ernest Abel Albert GAIGNARD (1892-1945)

Me revoici avec notre cousin Ernest ! La semaine dernière, je n'ai pas voulu vous parler de son décès, car j'avais quelques doutes sur la date, le lieu et les circonstances.

En effet, d'après les annotations en marge de son acte de naissance dans les registres d'état civil de Rouessé Vassé, Ernest Abel Albert GAIGNARD est décédé le 11.04.1945 à Gardelegen en Allemagne, à l'âge de 47 ans.

Or, qui dit 1945 et Allemagne, dit 2nde Guerre Mondiale. J'ai tout d'abord trouvé pas mal d'informations sur Gardelegen en Allemagne, mais de cela, je vous en reparlerai dans mon prochain message. Dans un premier temps, je voulais surtout comprendre pourquoi notre (peut-être) mécano de l'aéronautique militaire lors de la 1ère Guerre Mondiale s'est retrouvé en Allemagne en 1945.

A son décès, Ernest Abel Albert GAIGNARD a 47 ans, donc logiquement trop âgé pour y être décédé en tant que militaire. Et c'est après quelques petites recherches et autant de réflexion que j'ai retrouvé le nom de notre cousin sur le site "Morts dans les Camps". J'y ai alors découvert que, par Arrêté du 6 février 1992, la mention "mort en déportation" devait être apposée sur l'acte de décès de, entre autres, Ernest Abel Albert GAIGNARD (paru au Journal Officiel du 27.03.1992), confirmant ainsi que notre cousin a été déporté en Allemagne, d'où il n'est pas revenu. Restait à savoir pour quelles raisons Ernest Abel Albert GAIGNARD a été déporté.

Et c'est à ce moment de mes toutes premières trouvailles que le site GeneInfos a publié le 2 mai un article au sujet d'une base de données sur les déportés de France arrêtés par mesure de répression, base de données mise sur Internet par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Aussitôt lu, aussitôt partie à la recherche de nouvelles infos sur notre cousin dans cette base de données. Et c'est là que je trouve un certain Ernest GAIGNARD, né le 28.07.1912 à Boussé Vassé (72) et décédé au camp de Dora en Allemagne : 3 informations qui sont proches de ce que j'avais trouvé jusqu'à présent, mais qui demandaient toutefois à être vérifiées, car j'avais pu me tromper. Mais, aujourd'hui, je suis sûre de mes informations : Ernest Abel Albert GAIGNARD est bien né en 1892 (et est de la classe 1912, année de ses 20 ans) à Rouessé Vassé (et non Boussé Vassé, bien sûr) et décédé à Gardelegen (alors en transit en provenance du camp de Dora; je vous en reparle la prochaine fois).

Hormis ces petites inexactitudes, on apprend sur ce site que Ernest Abel Albert GAIGNARD était interné tout d'abord en France au camp de transit de Compiègne et qu'il a fait partie du convoi I.211 parti le 12 mai 1944 à destination du camp de concentration de Buchenwald.

2073 hommes faisaient partie de ce même convoi, en très grande majorité des Français (au nombre de 2038). Sur ces 2073 hommes, 1143 d'entre eux sont rentrés de déportation, 6 se sont évadés durant un transport ou en déportation, 724 sont décédés, 88 sont disparus en déportation, et enfin, on ne sait pas ce que sont devenus 112 hommes de ce convoi.

18 autres sarthois font partie de ce même convoi du 12.05.1944, 12 sont revenus, 6 sont morts en déportation : André BERGET (né à la Ferté Bernard, revenu), Marcel BERTRAS (Joué en Charnie, revenu), Auguste BOULIFARD (Montmirail, revenu), Robert CAUCHOIS ( (Château du Loir, décédé), Georges CHABLE (Monhoudou, décédé), Albert FRENEHARD (Lucé sous Ballon, décédé), Camille GREMONT (Auvers le Hamon, décédé), Henri GUET (Le Mans, revenu), Roger HAMON (Le Mans, décédé), René LEROY (Moncé en Saosnois, revenu), Camille LHUISSIER (Le Mans, revenu), Roger LOUVEAU (Le Mans, revenu), Auguste PAGEOT (Coulaines, revenu), Eugène PECHARD (Le Mans, décédé), Bernard PERCHERON (Saint Marceau, revenu), Bernard PICHARD (Nogent sur Loir, revenu), Jacques PORTIER (Le Mans, revenu) et Alexis PROVOST (Mayet, revenu).

Ernest Abel Albert GAIGNARD, devenu le matricule n° 49716 à son arrivée au camp de Buchenwald, a ensuite été transféré au camp de concentration de Dora. Par contre, je ne sais toujours pas dans quelles circonstances il est décédé le 11.04.1945 à Gardelegen. La seule chose dont je sois à peu près sûre, et encore, c'est qu'il n'a pas été tué lors d'une tentative d'évasion car il n'en est pas fait mention sur ces différents sites Internet. Je ne connais pas non plus les raisons pour lesquelles Ernest Abel Albert GAIGNARD a été arrêté et déporté en Allemagne. Je cherche toujours. En attendant, dans mon prochain message, je vous parlerai de Gardelegen et de ce qui s'y est passé en avril 1945.

A bientôt,

Lucie

Sources :

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7 mai 2009

Ernest Abel Albert GAIGNARD (1892 - ?)

Notre "cousin" Ernest Abel Alfred GAIGNARD est né le 28 Août 1892 dans la charmante commune sarthoise de Rouessé Vassé, son papa s'appelle Ernest Gabriel (GAIGNARD) et sa maman s'appelle Armandine Hortense Albertine LEPROUST. Et nous avons l'honneur de l'avoir pour cousin grâce à l'arrière-arrière grand-père de Louise Françoise LEMAITRE (1829 - 1914), à savoir Louis GAIGNARD, né le 11.03.1706 à Crissé et décédé le 15.01.1789 à Rouessé Vassé.

Voilà ! Le décor est désormais planté et vous voyez certainement beaucoup mieux de qui il s'agit. Eh bien, figurez-vous que durant la 1ère Guerre Mondiale, Ernest Abel Albert GAIGNARD était 2ème classe dans l'aéronautique militaire. Voyez sa fiche :

SrvImg

Fiche que j'ai trouvée grâce au site Mémoire des Hommes du Ministère de la Défense.

Sur cette fiche, on y apprend que Ernest Abel Albert GAIGNARD est bien né le 28.08.1892 à Rouessé Vassé, de Ernest Gabriel GAIGNARD et de Armandine LEPROUST, lesquels sont alors domiciliés à Paris, au 101 bis rue de Lourmel (XVème arrondissement).

Vous verrez que notre "cousin" y est entré au service actif le 7 octobre 1913 et a été mobilisé le 2 août 1914. Ernest Abel Albert GAIGNARD faisait partie auparavant du 115ème Régiment d'Infanterie, vous vous rappelez, ce fameux régiment à la fameuse devise qui va si bien à la famille : "Jamais content" ?!...

Officiellement domicilié au numéro 28 de l'avenue Vaugirard, il est marié à Marie PEAN (qu'il a épousé le 3 juillet 1915 à Paris), Marie qui, elle, attend patiemment son petit mari au numéro 8 de l'avenue Rubillard au Mans, où elle est domiciliée.

Dans la vie civile, Ernest Abel Albert GAIGNARD est mécano ajusteur. Comme il a été déclaré inapte aux armes combattantes, on peut logiquement penser qu'il était également mécanicien dans l'aéronautique militaire.

Voilà, vous savez à peu près tout (et si peu !) de notre nouveau cousin Ernest Abel Albert GAIGNARD. Il me reste à vous parler de son décès. Mais, pour cela, laissez-moi quelques temps pour vérifier plusieurs infos et je reviens vous en parler !

Bon week-end à tous !

Lucie

2 mai 2009

J'ai une grande nouvelle....

.... à vous annoncer ! Cela fait déjà même un bon moment que j'ai une grande nouvelle à vous annoncer, 29 jours très exactement, car cette grande nouvelle à vous annoncer date en fait du 4 avril dernier, jour où L'EVENEMENT est arrivé.

Seulement, voilà, je ne savais pas comment vous l'annoncer ! J'hésitais entre : 1°) vous faire une annonce tout ce qu'il y a de plus officiel et absolument sans aucune fioriture (mais vous reconnaitrez aisément que je vous ai habitué à mieux que cela jusqu'à présent - à bas la modestie, aujourd'hui ! -) et 2°) prendre le temps de vous pondre une petite bafouille, si possible à la hauteur de vos espérances, mais surtout à la hauteur de L'EVENEMENT !

Et c'est là que la pression s'installe sur mes frêles épaules, ou plutôt sur mes deux neurones (tout aussi frêles) et sur mon fidèle index droit, celui qui essaie tant bien que mal de diriger d'une phalange de maître ma plume. En effet, l'annonce aurait été plus aisée et la plume plus légère si L'EVENEMENT me concernait. Mais que neni !

Aussi, laissez-moi tout d'abord vous présenter le véritable héros du 4 avril dernier : il fut un temps où je l'appelais "mon géniteur et organisme payeur". Puis, les jours ont passé (et quelques semaines, voire plusieurs mois, aussi), l'origine de mes gênes ne troublait plus grand monde au fur et à mesure qu'une certaine ressemblance - et une ressemblance certaine - commençait à sauter aux yeux de tous (même les miens, c'est pour dire !), et enfin l'organisme se faisait heureusement de moins en moins payeur. Je retombais alors dans la facilité la plus facile, la banalité la plus banale, et adoptais l'appellation d'origine contrôlée la plus basique possible : "Papa".

C'est donc de mon Papa qu'il s'agit aujourd'hui, mais étant donné L'EVENEMENT que je ne vais pas tarder à vous conter maintenant, vous comprendrez que j'élève momentanément mon Papa au rang de "Père".

J'espère que vous avez bien saisi l'importance de L'EVENEMENT et que vous serez assis lorsque vous lirez ces lignes. Je tiens en effet à préciser que je décline toute responsabilité en cas de chocs en tout genre, physiques et/ou psychiques, à la lecture de ce qui suit. Allez, je me lance :

Le 4 avril dernier, donc, Père, donc, a été très officiellement décoré de la Croix du Mérite de l'Ordre de Malte par Monsieur BAGGIO, Directeur Général et à la demande de Monsieur de TONQUEDEC, ancien Directeur des Délégations et actuel Directeur des Relations Extérieures des Oeuvres de l'Ordre ! Ouf, c'est fait !!

Papa_Croix_M_rite  Croix_M_rite_Papa

Et c'est tout ce qu'il y a de plus officiel puisque la décoration de Père est inscrite au journal officiel de l'Ordre de Malte et validée par la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur (s'il vous plait !).

Mais, "comment se fait- ce ? Pourquoi donc ?" me direz-vous ! "Par quel curieux hasard ?" pourraient même se demander quelques mauvaises langues.... Alors, je vous rassure, ce n'est absolument pas parce que :

  • Père a créé l'activité "collecte et centre de tri de médicaments" de toutes pièces en 2002,
  • Père a accepté depuis 2006 de reprendre et de diriger l'Unité de Secourisme de la Sarthe, et a entre autres obtenu les postes de secours de l'A.C.O. sur le circuit du Mans,
  • Père a su recycler en 2008 / 2009 ses bénévoles du tri des médicaments (prenant fin) au tri des verres et montures de lunettes,
  • Père a commencé à faire un peu plus connaître l'Ordre de Malte dans la Sarthe.

Non, non, pas du tout pour ces raisons, vous êtes complètement à côté de la plaque ! Vous vous méprenez ! Vous vous égarez, mes Fidèles Lecteurs ! C'est surtout parce que :

  • Père peut s'enorgueillir d'avoir désormais une certaine expertise en cartons qui n'est pas donnée à tout le monde : chercher carton de mécidaments / trier carton de médicaments  / ranger carton de médicaments, et on recommence, chercher carton de mécidaments / trier carton de médicaments / ranger carton de médicaments, ...
  • Père aurait un tantiné tendance à avoir les chevilles qui enflent (il faut tout de même l'avouer), car, lui, grâce au secourisme, non seulement il connait son alphabet par coeur de A à Z mais aussi de Z à A, et bien mieux encore, dans tous les sens que vous voulez : U.D.S., U.D.I.O.M., A.F.P.S., C.F.A.P.S.E., P.A.P.S., V.P.S.P., etc, etc ... (ah ces beaux sigles qui rendent les conversations entre "gens du secourisme" si accessibles à tous !...), ... Et encore, je ne vous parle même pas des chiffres, pourtant si vous saviez...

Et j'en passe, et des meilleurs (si, si !) .... !!!!!

Alors, maintenant que Père est si joliment décoré, ce n'est plus à un "Papa de concours" (qui aurait gagné le 1er prix évidemment !) que j'ai à faire, mais plutôt à un "Papa Hors Concours" !! Aussi, dans un excès tout à fait exceptionnel de bonté et de familiarité, je finirai tout simplement en disant :

Félicitations Père ! Vive mon Papounet !

29 avril 2009

Vue sur Tombe

Rien à voir avec la grande nouvelle promise pour la fin de semaine, je vous rassure... Patience, patience, vous êtes à 3 jours de découvrir cette révélation !

Vous savez tous que, faute d'être sur place, le principal de mes trouvailles se fait grâce à Internet et à ses ressources infinies. Ce que vous savez peut-être moins, c'est que je profite parfois de mes retours sur la terre de nos ancêtres pour visiter les cimetières, à la recherche de nouvelles découvertes (vous comprendrez que je ne parle pas de "scoop", eh oui, il faut reconnaître que "scoop" et "cimetière" sont difficilement "casables" dans la même phrase tout de même !).

Et donc, aujourd'hui, mon oeil a été attiré par cet article lu sur Internet. Et comme il est assez rare de trouver amusant un article sur les cimetières, je me fais un devoir (si, si) de vous transmettre cette information de la plus haute importance !

Bonne lecture et à dans 3 jours pour la grande nouvelle !

Lucie

Un cimetière italien va s’équiper de webcams

Pollica, Italie - Le maire d'une commune du sud de l'Italie a annoncé la vente de tombes équipées de caméras. L'idée serait de permettre aux vivants de garder un oeil sur la tombe de leurs bien-aimés et de leur offrir la possibilité d'être en contact permanent avec les défunts.

Angelo Vassallo, le maire de la ville de Pollica, a affirmé que compte tenu des nombreuses demandes des touristes d'être enterrés dans cette petite ville italienne, la décision aurait été prise d'équiper le cimetière d'un dispositif audio et vidéo. La technologie devrait inclure des caméras permettant d'avoir une vision d'ensemble du cimetière. 150 tombes équipées de caméras devraient également être mises en vente très prochainement afin de permettre de maintenir le lien entre la personne décédée et ses proches habitant loin. Il est, en outre, prévu d'ajouter un dispositif sonore permettant de créer une atmosphère propice au recueillement.

Source : article Yahoo!

27 avril 2009

Devinette du jour - solution

Je suis fière de vous, Fidèles Lecteurs, si, si ! En effet, vous m'avez fait l'honneur de cogiter quelques instants sur cette petite devinette familiale et de me donner brillament la bonne réponse, que ce soit par téléphone, par e-mail ou par un commentaire : Il s'agit donc bien de la Caisse d'Epargne du Mans !

Oui mais voilà, où se trouve exactement cette plaque ? Car elle est visible par tous, pas besoin d'attendre la fin des travaux dans les bâtiments de l'ancienne Caisse d'Epargne puisque ce n'est pas là qu'elle est ! Non, non, elle se trouve dans la cage d'escalier (d'où une partie de la rampe -inévitable- sur la photo !) du 13 boulevard René Levasseur. Lorsque vous entrez, sur la gauche vous verrez le salon de thé "Les Thés d'Emilienne" (!) et c'est sur le mur à droite que trône fièrement LA plaque !

Et pour ceux d'entre vous qui se demanderaient comment je l'ai retrouvée, je vous rassure : je ne passe pas mes quelques week-ends manceaux à pénétrer dans les cages d'escaliers des bâtiments du centre-ville. L'information me vient tout simplement de mon cher Papa ! 

Caisse d'Epargne du Mans

Fondée en 1834

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Cette annexe a été inaugurée

Le 12 Mai 1907

Par Messieurs

CAILLAUX Ministre des Finances

BARTHOUX Ministre des Travaux Publics

assistés de Messieurs

LANDRODIE Préfet de la Sarthe

CORDELET, D'ESTOURNELLES et

LE CHEVALIER Sénateurs

AJAM, BOUTTIE, LAROCHE Députés

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M.Mrs TIRONNEAU Maire du Mans

Président du Conseil des Directeurs

LIGNEUL P. Vice-Président. BESNARD,

BOUTTIER J., BRULE, DEAN-LAPORTE,

Dr DROUIN, GUYON, HUBERT, JACQUIER,

JACQUIN, MASSU, MOIRE, RENAULD,

Membres du Conseil

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MITON Agent général

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RAGUIDEAU Architecte

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Pour info, Joseph Pierre Marie Auguste CAILLAUX, Ministre des Finances sous le premier gouvernement Clémenceau (du 20.10.1906 au 20.07.1909), est né au Mans en 1863 et décédé à Mamers en 1944.

Mr LANDRODIE a été préfet de la Sarthe du 05.09.1904 au 14.09.1907.

Paul Henri Balluet d'ESTOURNELLES de CONSTANT est bien sûr l'illustre sénateur fléchois (futur Prix Nobel de la Paix en 1909). Louis CORDELET a été sénateur de la Sarthe de 1882 à 1923 et Georges LE CHEVALIER de 1903 à 1909.

Pierre AJAM, né à Ruillé sur Loir en 1861 et décédé au Mans en 1944, a été député de la Sarthe de 1905 à 1924 (puis sénateur de 1924 à 1927). Je n'ai pas trouvé les dates de mandats pour les deux autres députés, BOUTTIE et LAROCHE.

Adrien TIRONNEAU est devenu Maire du Mans le 31.05.1906 et Paul LIGNEUL est évidemment le maire sortant de l'époque(élu Maire le 18.11.1900).

Voilà pour les Sarthois célèbres de cette plaque.

A très, très bientôt en fin de semaine car j'ai une grande nouvelle à vous annoncer ! Suspens....

Lucie

22 avril 2009

Devinette du jour

Saurez-vous retrouver ce qui se cache derrière les points d'interrogation sur cette photo ?

DSC03466bis

Autrement dit, savez-vous de quel Conseil des Directeurs était membre "notre" Dr Drouin ?

Et où peut bien se cacher cette plaque ?

Un indice : elle se situe dans un bâtiment du centre ville du Mans....

Réponse la semaine prochaine !!

Bonne agitation neuronesque,

Lucie

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